Je m’appelle Nathan, je viens d’avoir 21 ans et je vis en région parisienne.
Mon parcours n’a pas été simple mais il en a valu la peine.
J’ai toujours été un bon élève en cours. A cause de problèmes de santé, j’ai été contraint de suivre mon année de seconde (2012-13) dans le sud de la France en soins-étude. Je me suis orienté en ES. Par la suite, à cause de mes problèmes de santé, j’ai pris une décision radicale : arrêter les études. Ca a été un coup dur pour moi, ainsi que pour ma famille. Ma famille et moi avons décidé de m’inscrire au CNED afin de retenter une 1re ES pour l’année 2014-15. Dans le même temps, ma santé s’est dégradée et j’ai dû subir une intervention chirurgicale assez lourde qui m’a affaibli : la récupération s’est avérée plus longue que prévue. Par conséquent, cette année au CNED s’est soldée par un échec.
C’est alors que je me suis rendu au CIO (Centre Information Orientation) afin de chercher une solution. Après divers entretiens, on me propose le Microlycée 94, un établissement pour les jeunes ayant décroché scolairement et qui souhaitent tout de même décrocher le bac. J’ai été pleinement séduit par la pédagogie adoptée : classes en petits effectifs, projets, proximité… Lors d’un premier entretien, j’ai exposé mon parcours brièvement. Par élimination, je me suis orienté en STMG. J’avais repris goût aux études. J’envisageais de poursuivre dans le supérieur.
C’est alors qu’APB (Admission Post-bac, devenu Parcoursup) est entré en jeu. Certes, cette réorientation m’a été bénéfique, mais elle n’a fait que repousser le problème. Résultats : BTS Audiovisuels refusés malgré l’excellent dossier (j’étais dans les retenus mais pas les sélectionnés). Il ne me restait que la licence et le BTS NRC (Négociation et Relation Client).
Les établissements publics étaient fermés mi-juillet. Je me suis donc orienté vers le privé afin de passer mon BTS MUC (Management des Unités Commerciales). Face à mon dossier, je pouvais aller n’importe où. Sur les conseils d’un directeur, il était préférable pour moi que je suive ma formation en alternance car j’avais un excellent dossier et suivre une formation à temps plein m’aurait été une perte de temps. Cela me convenait pleinement, mais trouver une entreprise à cette période de l’année était assez chaotique : la plupart des offres étaient pourvues et les entreprises étaient en vacances.
C’est fin août que je suis tombé par hasard sur une formation : DUT Techniques de Commercialisation à l’IUT de Créteil. J’ai été séduit directement par le contenu de la formation. J’ai fait tout mon possible pour obtenir une place début septembre afin de rater le moins possible de cours. Deux jours après avoir déposé mes documents et été reçu en entretien, j’ai été contacté : j'étais admis et je commençais le lendemain. Je n’ai raté que 2 jours de cours.
Voilà où j’en suis, j’arrive bientôt à la fin de ma première année et je continue ma deuxième année en alternance.
Je suis tombé par hasard sur la plateforme Inspire. J’ai pris goût rapidement au concept. De par mon parcours, j’ai été dans la galère concernant l’orientation. C’est pour cela que donner un coup de pouce aux nouvelles générations de lycéens est essentiel pour moi. Je sais ce que cela fait d’être indécis, de ne pas savoir ce qui nous attend l’année d’après dans le supérieur. Notre travail est essentiel : on démystifie le post-bac et les jeunes font des choix plus cohérents.
La masse d’informations demandées par les lycéens. Les échanges ont été riches : je les ai rassurés sur la formation, mais aussi sur la vie universitaire. Se confronter à la vie étudiante sans être guidé, ça fait peur !
Les lycéens sont réceptifs. Ils comprennent le réel enjeu des Éclaireurs. En approfondissant l’échange, le jeune sait où non s’il est dans la bonne voie.
Le DUT TC est assez intense mais très formateur. Il nous conditionne au monde du travail. Il ne faut pas avoir peur de travailler. Il y a toute une méthodologie à avoir par rapport à d’autres diplômes.
Il ne faut pas avoir peur du travail. On nous a toujours répété de travailler en temps et en heure et d’éviter la dernière minute : là c’est vrai. Il faut être assez couteau-suisse : c’est-à-dire que tout est complémentaire donc il faut savoir mobiliser toutes ses connaissances à n’importe quel moment. Il faut être ouvert d’esprit sur l’actualité et le monde qui nous entoure, aimer la proximité et le contact avec les gens, être organisé et rigoureux. Surtout, il faut prendre du plaisir à étudier.
Ce que j’ai aimé, c’est la diversité. On aborde tellement de choses, qu’on peut mieux se retrouver mais aussi ne pas s’ennuyer avec la même matière pendant un an. Ce qui est intéressant, c’est de lier toutes les matières entre elles, on comprend mieux les choses parfois en changeant l’optique d’étude.
Les notes : on fournit un travail de dingue, quitte à faire des nuits blanches, et le résultat n’est pas toujours là. Il faut persévérer et demander de l’aide, voir s’il y a du tutorat disponible…
Sur le moment, c’est dur mais il faut demander aux profs les points négatifs du devoir. Cela est formateur.
L’entraide entre étudiants est aussi la clé du succès.
Guidé par des valeurs communes de justice, d’égalité, de fraternité et de liberté, Article 1 a développé au fil du temps des programmes qui font appel aux mêmes leviers : tisser des liens et organiser des rencontres entre ces jeunes et des volontaires issus du monde professionnel, désireux de partager leurs savoirs et leur engagement.
INSPIRE est une opération soutenue par L'État dans le cadre de l'action « Territoires d'innovation pédagogique » du Programme d'investissements d'avenir, opéré par la Caisse des Dépôts.