Qui es-tu ?

Salut ! Je m'appelle Théo, j’ai 21 ans et à la suite d’un Bac S, je me suis orienté vers la filière STAPS (Sciences et Techniques des Activités Physiques et Sportives).

Raconte-nous ton engagement : Comment as-tu connu le monde associatif ? De quelle(s) association(s) fais-tu partie ? Quel est ton poste ? Quelles actions mènes-tu ?

Je suis partisan de la "théorie de la crêpe" : on commence dans une association à donner un coup de main lors d’un événement (faire des crêpes !), puis, une fois qu’on a mordu à l’associatif, on ne décroche plus et s’engage dans des missions et projets de plus en plus intéressants.

Arrivé à la fac, j’ai remarqué qu’on pouvait disposer de plus de temps pour soi si on s’organise dans son travail ; à la suite d’une rencontre avec un étudiant engagé dans l’associatif, je suis entré dans l’association étudiante de ma promo.

Depuis ma L1 j’ai donc conservé cet engagement, et à l’heure de ma dernière année de licence, je suis membre de plusieurs associations : l’association STAPS de Chambéry (BEAPS) où je suis en charge de l’orientation (des lycéens) et l’insertion professionnelle (des étudiants) ; mais je suis également vice-président de la Fédération des Etudiants de l’Université de Savoie Mont – Blanc (FEUS) et jeune délégué dans une association européenne qui s’engage pour une pratique du sport pour tous (ENGSO Youth).

Les principaux projets sur lesquels je travaille en ce moment sont les derniers forums d'orientation, un événement de rencontre entre professionnels du monde du sport et étudiants, un weekend de formation des étudiants associatifs et la JNSH (Journée Nationale du Sport et du Handicap).

Qu'est-ce que l'associatif représente pour toi ?

L’associatif a été la couleur que j’ai donnée à mes études : s’il permet de développer des compétences et acquérir des connaissances complémentaires à son diplôme, c’est avant tout un engagement bénévole pour les autres, que ça soit pour animer et rendre plus conviviale la vie des étudiants sur son campus où bien les éclairer et défendre au quotidien.

Rien ne me fait plus plaisir maintenant que de voir que les actions que l’on mène servent aux autres, et dans mon cas, qu’un lycéen ou un étudiant puisse identifier sa voie.

Je n’y suis pas encore, mais je peux déjà assurer qu’à la sortie de mes études, je continuerai mon engagement dans d’autres associations.

Comment as-tu connu Inspire et/ou Article 1 ?

J’ai découvert Inspire grâce à une membre d’Article 1 (l’association mère d’Inspire), qui souhaitait se rapprocher des associations étudiantes pour faire découvrir la plateforme à un plus large public.

Le courant est immédiatement bien passé, puisque nos objectifs allaient dans la même direction et que nous avions les mêmes envies "d’éclairage" des jeunes.

Quelles actions as-tu menées pour faire connaître la plateforme et/ou l'association ?

En partenariat avec Article 1, nous avons pu faire de la communication sur la plateforme auprès de différents acteurs universitaires (service d’orientation de l’Université, directeurs de composantes, Association Nationale des Étudiants en STAPS – ANESTAPS...), mais également auprès d’une grande partie des étudiants de l’USMB (Université Savoie – Mont Blanc) via des interventions des associations étudiantes, pour les sensibiliser à l’engagement "éclaireur" d’Inspire.

Lors des salons et forums d’orientation, nous avons pu également conseiller aux lycéens de s’inscrire sur la plateforme en leur expliquant le concept (qui plaît !).

As-tu déjà échangé avec des lycéens sur le site ? Si oui, que retires-tu de ces échanges ? Que penses-tu pouvoir apporter aux lycéens en recherche d'orientation ?

J’ai bien aimé échanger avec des lycéens sur Inspire, ça laisse la possibilité aux lycéens de poser toutes les questions qui leur passent par la tête sans soucis de jugement qu’on peut avoir dans un échange "formel" avec un enseignant lors d’une porte ouverte ou un salon.

Par rapport à un enseignant, je pense pouvoir apporter aux jeunes mon expérience d’étudiant qui "vit" ses études : je peux parler des contenus des cours et de leur organisation, des services universitaires (sport, culture..), du logement et des transports, d’une journée sur le campus… la "vraie vie d’étudiant" en fait !

Dans mon cas où je suis très au fait des dernières évolutions du plan étudiant sur l‘orientation, je peux également renseigner sur les différents attendus, mais tout le monde n’en est pas capable, et il vaut mieux rediriger vers une source d’information fiable que de désorienter.

Est-ce que tu as toi-même eu du mal à choisir ton orientation au lycée ?

J’ai un peu galéré pour trouver ma voie : à la base intéressé par le développement de matériel sportif, j’ai été guidé vers des écoles d’ingénieurs.

J’ai par la suite découvert en discutant avec un étudiant que la filière STAPS offrait des formations dans l’ergonomie du matériel et de la performance, ce qui m’a tout de suite plu puisque j’étais plus attiré par le système universitaire que les prépas, et garder une couleur "sportive" pour mes études m’importait particulièrement.

Ensuite, j’ai dû passer le filtre du tirage au sort, qui m’a fait réaliser ma première année dans une Université à 200km de chez moi, avant de pouvoir intégrer en L2 celle de la licence que je souhaitais réaliser.

Des conseils sur la licence STAPS : Quelles qualités faut-il pour l'intégrer ? Quels défauts faut-il éviter d'avoir ? Quels aspects faut-il travailler en priorité ?

Au regard des attendus définis par la C3D (Conférence Des Directeurs et Doyens STAPS), pour intégrer la filière STAPS il faut dans l’idéal avoir des connaissances/compétences dans les sciences "dures", dans les sciences sociales ; un bagage sportif et une expérience d’engagement social pour autrui.

Très régulièrement, j’apprends à des lycéens qu’en STAPS, on ne fait pas QUE du sport : oui, on en fait, mais au final très peu par rapport aux autres cours (biomécanique, physiologie, sociologie, économie du sport, anglais… et bien d’autres !).

De mon point de vue, le plus important en STAPS c’est d’avoir "une culture et un goût du sport" : pas besoin d’être sportif de haut niveau, il faut être volontaire, polyvalent, curieux et désireux de toucher à tout.

Il faut aussi être motivé et volontaire : étudier à l’université, c’est très différent du lycée, il faut acquérir de l’autonomie et savoir travailler par soi-même : évidemment, il faut bosser, STAPS est une filière exigeante !

Qu'est-ce que tu as préféré pendant tes études ?

Alors que je viens d’un bac S, je préfère de loin au sein de ma formation les sciences sociales, peut-être parce que c’est celles qui me parlent le plus en lien avec mon engagement étudiant ?

Sinon, les meilleurs moments passés de ma vie sont à l’université : on y rencontre tellement de monde d’horizons différents et les centres d’intérêt sont si vastes qu’on ne peut pas s’y ennuyer : il y a toujours quelque chose à faire (et c’est le piège à éviter, il ne faut jamais oublier que les études doivent toujours passer en premier).

Quelle a été ta plus grosse difficulté, et comment l'as-tu surmontée ?

Et bien justement, je dirais que pour moi la plus grosse difficulté a été de ne pas me "noyer" entre les études et les différents engagements associatifs, mandats d’élus étudiants et ma vie "hors études".

On prend très vite goût à l’engagement, qui est une certaine forme de préprofessionnalisation. Or les études doivent toujours être la priorité : il faut faire la part des choses constamment et accepter de refuser des opportunités pour privilégier les études.

En conclusion, je vous encourage à profiter de vos années d’études dans le supérieur pour qu’elles restent un beau souvenir, et de donner le temps que vous voudrez (ou pourrez) dans l’engagement associatif, qui peut vous apporter beaucoup socialement et professionnellement (mais n’oubliez pas que vous êtes étudiants avant tout).